Nous, juristes africains, profondément préoccupés par la situation dramatique aux plans politique, économique et social dans laquelle vit la majorité des populations africaines alors que ce beau continent regorge d’immenses atouts humains et de ressources naturelles susceptibles de combler tous les besoins fondamentaux des peuples africains ;
Considérant que la patrimonialisation du pouvoir conduit à la mauvaise gouvernance et à la déliquescence des Etats africains tout en perpétuant l’ignorance des règles et valeurs tant universelles qu’africaines;
Considérant que le développement harmonieux et durable du continent ne peut être réalisé sans la connaissance et la mise en œuvre effective du droit aux niveaux continental, régional et national selon la volonté des peuples africains;
Convaincus que seules cette connaissance et cette mise en œuvre du droit conduiront les Africains à bâtir une nouvelle Afrique telle qu’ils le désirent ;
Déterminés à œuvrer pour une meilleure visibilité et l’effectivité du droit sur le continent;
Nous nous engageons solennellement à mettre nos compétences juridiques et humaines au service de l’Afrique pour un changement profond et efficace des mentalités et conditions de vie sur notre continent.
Last Updated: 22 mars 2024 by Webmaster
Atelier de sensibilisation « Médecine légale et droits humains : enjeux pour la paix en République Centrafricaine »
Le 19 février 2024, le CEJA, en collaboration avec le Ministère de la Justice, de la Promotion des droits humains et de la Bonne gouvernance de la RCA, le Ministère de la Santé et de Population ainsi que l’Université de Bangui, a animé le premier atelier sur « Médecine légale et droits humains : enjeux pour la paix en République Centrafricaine ». Celui-ci a réuni une centaine de participants venant de la police, de la gendarmerie, de la justice, de la santé, de l’enseignement supérieur, de l’administration pénitentiaire, des institutions internationales, des représentations diplomatiques et de la société civile. Le but était de sensibiliser ces acteurs sur le rôle de la médecine légale dans le respect des droits humains et l’effectivité de la justice dans le contexte centrafricain. L’état des lieux de la médecine légale en RCA ainsi que les perspectives de la mise en place d’un centre de médecine de violences en s’inspirant du modèle de l’Unité de médecine de violences (UMV) du Centre Universitaire romand de médecine légale (CURML) ont été longuement débattus. Outre le Recteur de Bangui et le Directeur général des droits de l’homme du Ministère de la justice, on notait la présence de hautes personnalités suisses : M. Bernard Dénéréaz, Premier Procureur de Lausanne et Procureur extraordinaire de Genève, le Colonel Alain Bergonzoli, Directeur de l’Académie de police de Savatan, la Professeure Silke Grabherr, Directrice du CURML, la Dre Maria Del Mar Lesta, Responsable adjointe de l’UMV, Mme Clothilde Alves Vieira, juriste et Mme Anaïs Périer, juriste.
A l’issue de cet atelier, une Feuille de route, comprenant un rapport à déposer en avril, l’organisation d’un atelier de validation en mai, a été adoptée.
Partie 1
Partie 2
Partie 3
Catégorie: Activités du CEJA
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