Nous, juristes africains, profondément préoccupés par la situation dramatique aux plans politique, économique et social dans laquelle vit la majorité des populations africaines alors que ce beau continent regorge d’immenses atouts humains et de ressources naturelles susceptibles de combler tous les besoins fondamentaux des peuples africains ;
Considérant que la patrimonialisation du pouvoir conduit à la mauvaise gouvernance et à la déliquescence des Etats africains tout en perpétuant l’ignorance des règles et valeurs tant universelles qu’africaines;
Considérant que le développement harmonieux et durable du continent ne peut être réalisé sans la connaissance et la mise en œuvre effective du droit aux niveaux continental, régional et national selon la volonté des peuples africains;
Convaincus que seules cette connaissance et cette mise en œuvre du droit conduiront les Africains à bâtir une nouvelle Afrique telle qu’ils le désirent ;
Déterminés à œuvrer pour une meilleure visibilité et l’effectivité du droit sur le continent;
Nous nous engageons solennellement à mettre nos compétences juridiques et humaines au service de l’Afrique pour un changement profond et efficace des mentalités et conditions de vie sur notre continent.
Notre comité de rédaction
Mme Hajer GUELDICH, de nationalité tunisienne, est professeur agrégée en Droit international à l'Université de Carthage et membre élue de la Commission de l’Union africaine pour le Droit international (CUADI) depuis 2015 et actuellement le Rapporteur général de la Commission. Elle a été désignée membre de l’équipe de Paul Kagamé des experts sur la réforme institutionnelle de l’Union africaine depuis 2017.
Son expérience dans l’enseignement supérieur date de 1999. Elle enseigne les matières de droit international, droit humanitaire, droit des droits de l’Homme, droit du contentieux international, finances publiques, droit fiscal, règlement pacifique des différends, histoire des relations internationales, institutions internationales, introduction à l’étude du droit, introduction à la Common Law, systèmes juridiques comparés, etc.
Sa thèse de doctorat, soutenue à la Faculté des sciences juridiques politiques et sociales de Tunis- Université de Carthage, en 2008, a porté sur « Droit d’ingérence et interventions humanitaires : état du Droit et de la pratique internationale ».
Elle est co-auteur de deux ouvrages et l'auteur de plusieurs articles publiés en matière de droit international, droit international humanitaire, droit international des droits de l'Homme et sciences politiques et co-auteur de certains ouvrages en droit international et droit constitutionnel comparé en Tunisie et à l’étranger.
Elle est coordinatrice du Laboratoire de recherche en droit international et juridictions internationales à l'Université de Carthage et responsable de cours online sur le droit de l'Union africaine au Centre des études juridiques africaines (CEJA) basé à Genève.
Elle a fondé le Club de Droit humanitaire à la Faculté des sciences juridiques politiques et sociales de Tunis, crée depuis 2017. Elle a aussi obtenu le TOT diplôme de formateur en Droit humanitaire (session du CICR de Beyrouth) en 2015.
Elle est enseignant visiteur à l’Université d’Angers (France), l’Université de Venise (Italie) et l'Université panafricaine (Cameroun).
Elle est membre d’un certain nombre d’associations nationales et internationales, dont notamment l’Association pour la recherche sur la transition démocratique (ARTD), l’Association tunisienne des études politiques (ATEP), l’Association tunisienne de Droit constitutionnel comparé et de droit international, le Comité de prospective de IpaP (Institut panafricain d’Action et de Prospective) et l’International Legal Network.
Elle maîtrise l’arabe, le français, l’anglais et a de bonne connaissances en langue italienne.
Maître de conférences HDR, habilité à diriger les recherches de droit public en : Relations entre l’Union européenne et les Etats ACP, Construction européenne, Citoyenneté et droits fondamentaux.
Basé sur Nancy en France.
Ancien fonctionnaire du Bureau international du Travail à Genève, spécialiste des technologies de l’information et de la communication et plus particulièrement dans la gestion de projets et dans la conception et le développement de sites Web, travaille aujourd'hui en tant que travailleur indépendant dans la création et la gestion de sites internet.
Auteur de plusieurs résolutions adoptées par la Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, Ghislain Patrick Lessène a collaboré à de nombreuses recherches sur les droits de l’homme, la prévention de la torture et sur les prisons en Afrique et a à son actif plusieurs publications sur le droit international des droits de l’homme, le droit international humanitaire et le droit international pénal.
Jeanne Claire MEBU NCHIMI, de nationalité camerounaise, est Professeur Titulaire des universités. Titulaire de deux doctorats en Sciences juridiques (Doctorat de 3ème cycle et Doctorat d’État), obtenus avec mention « Très honorable ». Major au cycle de DEA, son expérience professionnelle est variée, à la fois administrative (actuellement vice-doyen et a été deux fois, Chef de division à l’Université de Yaoundé II) ; scientifique (elle a publié des dizaines d’articles, exerce les fonctions de Coordinatrice scientifique du Centre de Recherche pour le Développement Durable en Afrique (CREDDA) depuis une vingtaine d’années), académique et pédagogique (elle encadre des étudiants en thèse et en mémoires, et enseigne des disciplines diverses touchant en général au droit privé).
Comme consultante elle possède une expérience avérée avec les organisations de la société civile, les bailleurs de fonds tant bilatéraux que multilatéraux ; ayant notamment été notamment adjointe du directeur d’un projet de la coopération canadienne au Cameroun. Les diverses responsabilités qu’elle a eues à assumer lui ont permis de réaliser des travaux sur des thèmes variés faisant appel autant aux principes de l’analyse juridique, de l’analyse sociopolitique et sociologique qu’à la gestion de ressources. Elle a effectué des missions de courte durée entre autres au Malawi (dans le cadre de la transposition de l’expérience camerounaise de l’Initiative PPTE dans ce pays) et en France (pour délivrer un exposé sur l’éducation et le genre). Ses centres d’intérêts sont multiples et touchent entres autres à des thématiques telles que : la cohérence des politiques publiques en rapport avec le droit, l’évaluation et le suivi des politiques publiques, l’approche holistique du développement (inclusion catégorielle et approche participative), la gouvernance partagée (locale, sectorielle et nationale), l’établissement des liens féconds entre la sphère de la recherche et celle de la décision politique, les industries extractives et le développement de l’Afrique, le genre, etc. Ses plus récents travaux ont porté sur la lutte contre la corruption, le terrorisme et la promotion des droits de l’homme dans la réforme du système juridique et judiciaire du Cameroun. Elle dirige depuis 2004 le Centre de Recherche en Droit du Travail, de la Sécurité Sociale et des Affaires (CDTSA), qui vient de publier sous sa direction un ouvrage collectif sur le Droit au pluriel, sorti en mai 2018.
Coordonnateur Général du « Label Vision of Central Africa » (LAVICA), association de défense et de promotion du Label « Afrique Centrale », elle est également membre de la Chambre de Conciliation et d’Arbitrage (CCA) du Comité National Olympique et Sportif du Cameroun (CNOSC).
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